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||||||**vnatrc.org:De Catena Legenda Labyrinthorum Artis i-machinantis**|||||
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DE CATENA LEGENDA LABYRINTHORUM
ARTIS I-MACHINANTIS



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CHAPITRE VIII

Où l'on relit cette merveilleuse épopée selon le principe « cherchez l'homme », qui nous fait accéder à la dimension symbolique de l'identité : qui protagonise l'i-machination ?.


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-Biographie ottorisée du maître elles, Otto von Strassenbach-

Otto von Strassenbach sont nées à Königsberg en 1781, le 3 janvier, le 21 mars, le 18 juin et le 27 septembre. A l'âge de dix ans, elles composent leur premier ouvrage : "Konkatènement des contradictions de la Révolution française". Après une courte période d'études au collège Hoffmannstrattten, elles optent pour la peinture, dans laquelle elles excellent assez rapidement. De 1795 à 1804 elles peignent 15732 tableaux, dont 36 et 89 abstraits, que depuis cette période elles conservent jalousement dans leur atelier de Gdansk (un tableau, le premier abstrait, "Mille nymphes et dix mille skonks", a brûlé inexplicablement en 1919).

Quelques déboires avec les autorités de leur land natal les propulsent en France où elles rédigent d'éblouissants articles sur la peinture de Titien, quelques traités scientifiques et métaphysiques, 54 symphonies et 32 concertos, ainsi que le premier morceau de rock and roll, "Jefferson cowboy". Elles résidèrent en France plus de quarante ans, pendant lesquels elles n'eurent aporétiquement moins que jamais le temps de s'ennuyer ! On leur doit le champagne rosé et la beauté de Pauline Récamier.

En 1845 elles s'embarquent pour la Nouvelle-Zélande, accompagnées d'un alchimiste grec, Archangelopoulos Akrobates Sasfatis. elles y restent jusqu'en 1930. Personne ne sait ce qu'elles firent durant cette longue période.

On les retrouve à Londres en août 1930, plus jeunes et belles que jamais. Elles y publient leurs annales politiques en trente volumes, un mythique livre de recettes ; c'est à Londres qu'elles tracent les grandes lignes de ce qui sera plus tard leur oeuvre maîtresse, v.n.a.t.r.c.?.

Depuis cette date, elles passent le plus clair de leur temps à découvrir de jeunes talents, au premier rang desquels Rico da Halvarez & Raphaëlo de Vicienti.

Leur conception du bien requiert l'attention.

 

Kurt Blinis, historien-biographe de v.n.a.t.r.c.?,

avec l'aval de leur munificence Otto von Strassenbach

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-Isolat biographique concernant Oliviera Rasmoulade-

Le truculent Oliviera est le frère jumeau d'Otto von Strassenbach, né à Prague en 1781. Sa biographie par moi-même ne nous est pas parvenue ; il ne nous reste qu'un fragment de pensée d'Otto sur son compte, retrouvé à Przsmisl :

"... Elles ont un frère qui se nomme Oliviera (ou est-ce Olavieri ?). Elles l'adorent, bien que parfois celui-ci essaie de leur faire ombrage, en s'essayant aux mêmes activités qu'elles, c'est-à-dire toute les activités. Elles détestent leur frère lorsqu'il veut leur ressembler..."

 

Karl Burnous, élève reconnaissant de l'historien-biographe de v.n.a.t.r.c.?,

avec l'aval de sa pertinence Otto von Strassenbach

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-Valentinus Lobster-Hulwicz : le grand disciple morave d'Otto von Strassenbach-

Né dans la forêt près de Velehrad, éduqué dans les cuisines du sanctuaire, rapidement interné à Brno, où il réside depuis.

Des aphorismes d'elles : "elles passèrent avec un plaisir toujours renouvelé de longs moments auprès de leur grand ami morave, Valentinus Lobster-Hulwicz ; elles n'aiment en effet rien tant que de s'entretenir paisiblement avec un schizophrène aussi atteint et aussi doué des con- et sub-séquences de l'ars et des éléments sur la théorie du monde et de ses sphères. Elles apprécient le Doubitchou de leur ami, quel dommage qu'il leur faille se rendre chaque fois à Brno ; elles en ont plein les bottes, parfois, c'est loin quand même".

 

Otto von Strassenbach

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-Éléments biographiques Halvareziens recueillis par Hector-Marie Despladt-

Rico da Halvarez est le jeune artiste au centre d'un débat polémique qui trouve son origine dans les contradictions de l'intelligentsia portugaise.

Né en 1970, da Halvarez étonne ses amis et proches parents lorsqu'il critique ouvertement un défaut de structure évident dans deux sculptures de César. Il a à peine cinq ans. Il s'oriente délibérément vers des études artistiques dès l'âge de dix ans et fait la fierté de ses professeurs.

Puis, c'est la rencontre avec Heidegger et la pensée de la technique, réévaluée par Habermas. Subjugué, il quitte le domicile parental, au grand désespoir de sa pauvre mère qui trouvait que quatorze ans, c'est un peu tôt pour monter à Paris.

Mais da Halvarez s'égare. Il est trop jeune, et sa tentative bi-directionnelle, à savoir penser la technique dans l'art par un art de la technicité, aurait été vouée à l'échec s'il n'avait rencontré son aîné, Raphaëlo de Vicienti.

 

Hector-Marie Despladt

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-Vicientiens biographiques éléments par Hector-Marie Despladt recueillis-

Raphaëlo de Vicienti est le jeune artiste à l'origine d'une discussion contradictoire qui puise sa source dans les divers dogmes des cercles artistico-littéraires milanais.

Né en 1965, de Vicienti provoque l'admiration de son entourage lorsqu'il découvre avec délectation une faute logique de progression atonale dans un passage de Boulez. Il est âgé d'à peine six ans. Il se dirige volontairement vers des études musicales au grand contentement de ses maîtres. Puis c'est la découverte de Platon et du monde idéal, dévalué par Aristote. Tout ébaubi, il laisse derrière lui la maison familiale pour le bonheur de son père qui le trouvait trop extravagant pour un gamin de treize ans.

Son secret désir artistique, à savoir : rendre visible l'écart de l'objet véritable et idéal avec celui de sa représentation sensible n'arrive toutefois pas à voir le jour. Mais lorsqu'il rencontre Rico da Halvarez, c'est le déclic.

Travaillant inlassablement depuis plus de cinq ans, le résultat de leur dur labeur nous fut donné à voir dans les i.-m.achines.

Raphaëlo de Vicienti aurait été aperçu récemment par la nièce de Roland Afalistolec dans un meublé de Milan. Un scoop jaillira-t-il bientôt ? Et si elles s'en foutaient ?

 

Hector-Marie Despladt

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-Biographie de R da H & R de V d'après leur propre et passionnant récit d'après-boire (ils étaient tous deux très lucides, l'oeil juste un peu humide de nostalgie, peut-être), colligé par Éther-Michel Pillequant.-

Nos deux jeunes géniaux larrons, en fait, se sont toujours connus, depuis leur plus france entendre très précisément : ils sont nés à deux ans d'intervalle dans le même endroit, lieu tout à fait mystérieux et pourtant accessible puisque situé sur le territoire français. Lieu ouvert, que cependant les autorités de ce pays elles-mêmes malgré d'inlassables et furieuses recherches depuis soixante ans, n'ont toujours pas pu localiser plus précisément que dans l'une des vallées pyrénéennes entre Biarritz et Andorre...

C'est un camp autogéré de réfugiés anarchistes espagnols, qui purent dès le début échapper à la surveillance et aux camps officiels, et vivent encore aujourd'hui dans ce qu'ils nomment eux-mêmes la r.épublique a.narchiste des h.ommes l.ibres.

Les parents de Raphaëlo, d'origine italo-istrienne, descendants d'une illustre famille princière, et ceux de Rico, d'origine lusitanienne pour son père, balto-croate pour sa mère, de familles de guerriers et d'artistes, avaient rejoint les rangs des Brigades internationales, et restèrent par idéal avec leurs frères asturiens et catalans, qui forment l'essentiel de la population de la r.a.h.l.

Rico & Raphaëlo reçurent de leur parents et leurs amis une éducation très complète, littéraire, artistique, scientifique et politique, vivant au contact de la nature; ce qui leur plaisait le plus là-bas était les fugues qu'ils faisaient tous les deux ensemble pour monter au plus haut, au plus fou, au contact le plus direct avec la roche nue, la chair des montagnes, la musique des oligo-éléments et des vents si typique des sommets des Pyrénées.

De là chez eux ce rêve d'une existence à la fois pélagique, originaire, cosmique et puissamment architecturée par le seul souci de sa folie la plus féconde ; de la aussi j'en suis sûr, la conception primordiale, archéologique, mirobolante d'un propos artistique téléologique tel qu'à l'oeuvre à foison dans les i.-m.achines, où leur histoire se subsume et se consume pertinemment. v.n.a.t.r.c.? qui voit en eux ses plus turbulents et roboratifs rejetons, ses hussards, les soutient et les félicite, pensent-ils.

Je peux le leur confirmer, je m'en flatte, nous sommes fiers d'eux, elles-mêmes le premier d'ailleurs.

 

Ether-Michel Pillequant

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-Effigie.d'Hector-Marie Despladt par R.d.H.-

1962 : naissance d'Hector-Marie Despladt à Hobbart (Tasmanie), fils de Kasimir Despladt, pasteur anglican, et de Meredith Schnoll, membre influent du parti communiste local ;

1962-63 : Hector apprend à lire et écrire, parle l'hébreu le grec et le breton ;

1964 : drame familial, Meredith divorce et part rejoindre à Cuba son amant Peedro Gonzales ;

1964-68 : Hector, peu affecté - en apparence - par le départ de sa mère, s'encloisonne dans l'abondante bibliothèque de Kasimir, n'apparaît plus qu'à l'heure des repas pendant lesquels il discute théologie avec son père très abattu ;

1968-73 : le prodigieux Hector accumule les connaissances les plus précieuses, auprès d'Otto devenu son précepteur et parrain ;

8/2/1981 : suite à la lecture d'un essai sur l'incendie de la bibliothèque d'Alexandrie (qu'on lui attribue parfois) Despladt disparaît mystérieusement ; on retrouve ses mots gravés à l'acide sur son bureau : "avant ou après la croix ?" ;

1992 : lettre de Sao Paulo adressée à E.-M. P. ;

8.9.1973 : naissance de la théorie surplasticiste. Otto enthousiasmé nomme Hector-Marie "exégète officiel" de v.n.a.t.r.c.?

1974-79 : le jeune prodige compose et publie chez Krazixwpletkov fils (v.n.a.t.r.c.Pletkov, Moskow) 19 ouvrages dont les plus connus : "De l'herméneutique post-positiviste : une percée ontologique et structuriale" (1/74), "Commentaires sur la morale de Berkeley" (4/74), "Catafalques espagnols" (poèmes, 2/75) ;

1980 (?) : rencontre avec Ether-Michel Pillequant. Les deux hommes s'affrontent au sujet de l'herméneutique la plus fiable à adopter pour une critique "efficace" du travail alors en gésine de Rico da Halvarez & Raphaëlo de Vicienti ;

1993 : lors du 1403e déménagement de l'administration périphérique de v.n.a.t.r.c.? Hector est retrouvé dans les favelas de Rio par Otto von Strassenbach en visite caritative dans la nouvelle capitale secondaire de v.n.a.t.r.c.? Hector a beaucoup changé, l'air ahuri, constamment accompagné par ses trois femmes, Conchita, Ramona et Roberto et ses 26 enfants. Otto ne peut cacher son désappointement mais garde confiance en son filleul ;

1994 : Hector achète (aux frais d'Otto) un yacht énorme, le Nauséa, pour promener sa nombreuse famille, mais s'approche trop près des eaux territoriales cubaines : son esquif est arraisonné par les gardes-côtes autochtones. C'est là qu'il revoit sa mère, qui après l'avoir tiré des griffes de la police s'excuse de l'avoir abandonné ;

13/3/1995 : Hector perd une partie de flipper au bar "le Californie" (Sarcelles), il ne s'en remettra jamais, s'étant sur le moment effondré en pleurs au cou du flipper qui l'avait terrassé, et relevé illuminé et stupide... Hector-Marie Despladt est depuis connu et dans le monde entier comme l'auteur, au sens propre, du "syndrome du flipper de Despladt", ensemble de symptômes traumatiques post-ludiques affectant uniquement les plasticiens (cf. Paavö Nuexenschnuppertael : "Illustration du régime de l'art moderne par les vicissitudes tropo-géographiques du flipper de Despladt entre le 13/3/1995 et le 3/2/2000", thèse consacrée à reconstituer l'itinéraire du flipper du bar "le Californie" à la cafétéria du MoMa à New York", publiée chez kh&dwkrazixwpletkovfils.com).

Rico da Halvarez

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-Ottobiographie distanciée d'Ether-Michel Pillequant Ether-Michel Pillequant lors de l'un de ses retours de Lisbonne-

Ether-Michel Pillequant est né en plein Pantruche, en 1966, deux ans jour pour jour avant les réputés événements de mai (ou était-ce juin). Enfant d'un naturel heureux, il a peu de souvenirs de ses premières années. Ses ascendances sont notamment suisses (Jorat), picardes et pragoises au xve siècle.

En 1970 il salue comme il convient la parution enfin menée à bien des Écrits de Jacques Rigaut, mais s'élève avec vigueur contre l'interprétation réductrice qu'en donne leur éditeur chez G...d, Martin Kay, aux plans métaphysique et poétique. Dans un article fameux, il dévoile la structure onaniste infantile des écrits telqueliens.

De 1971 à 75, il prend l'habitude de passer l'été aux Vigneaux, la propriété provençale de Saint-John-Perse, sur l'invitation affectueuse du poète.

Ses études littéraires, historiques, socio-politiques, philosophiques et théologiques le retenant assez peu, il se passionne pour les langues et traduit de tête, pour lui-même, Li Bo et Du Fu, Pétrarque, Janos Pilinsky, Octavio Paz, Jan Skacel, Ossip Mandelstam et Armand Robin. Durant ces années, Julien Gracq, Georges Dumézil, Nathalie Barney, Jodorowsky, Debord, et d'autres l'ont fréquenté.

En 1982, il rencontre Astrée Galbiatta en Écosse ; ils se revoient souvent, leurs premières oeuvres sont restées secrètes, mais bientôt c'est la gloire avec le fameux poème "g.énération n.ouvelle d'a.grégats p.our b.éton l.éger" (g.n.a.p.b.l.).

Dès 1995, c'est la participation attentive à l'ars i-machinans, étape décisive, inaugurée par "la gloire de la glose est d'atteindre à la glyptique" et "iroise circumvallation du f/-ossil/-uturible en régime indivis-catalytique", les quatrains glossolaliques.

Depuis octobre 1999, en tant que "president of vice" du s.a.k.e. (s.trassenbachienne a.dministration k.onkaténate e.lsaïque), à Przsmisl, il jette les bases juridiques, téléologiques et diffusionnelles de l'i.r.e. (i.-m.-r.v.b.-e.l.s.a.), la république i-machinaire rvbiste elsaïque vnatrcienne, probable première articulation du passage en zone 4, le métatétracronyme. Il s'est lancé depuis peu, avec Paavö Nuexenschnuppertael, dans l'analyse rédoubitchante des principes ethnogéologiques et spiro-poétiques de "l'intupitaple et faramineuse apticazion de l'êrrhe prézscezioneell".

 

Bituur Esztreym, philologue de v.n.a.t.r.c.?

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