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||||||**vnatrc.org:De Catena Legenda Labyrinthorum Artis i-machinantis**|||||
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DE CATENA LEGENDA LABYRINTHORUM
ARTIS I-MACHINANTIS



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CHAPITRE XII

Où Ether-Michel Pillequant nous livre son exégèse fondamentale elsaïque.

-la glose de la glyptique est d'atteindre à la gloire ou les conditions de possibilité d'un art contemporain authentique, tel que le réalise l'e.xpérience i.-m.achinante r.vbiste e.lsaïque, expliquées aux enfants.-

***

« et je ne vois pas comment je pourrai facilement me tromper sur ce point »

(George Berkeley, essai pour une nouvelle théorie de la vision, Dublin, 1709)

 

commencer autrement que par un détour ? il y a tant à redresser et Otto nous bottent au train. affirmer donc tout soudain que les i.-m.achines - nos petites chéries depuis des lustres - constituent dans l'éclat sensible (ek-phanestanein) de l'écralorit la force subversive du second et troisième terme dans la matière de leur écrin, elles y instillent et y sont « la matière comme texture, (...), et même comme texte, lieu des traces, des empreintes, des vestiges (in le s.ubtilissime p.rofond k.onkaténeur (s.p.k.) J.-M. Pontévia, tout a peut-être commencé par la beauté, écrits sur l'art et pensées détachées, 2e éd., t.II, p.48, note 1, W. Blake & Co, Bordeaux, 1995).

traces, empreintes, vestiges du résistant, du posé-là, du machinal-machinique dans l'irradiante chair non-charnelle catoblépanique du texte devenu écralorit*,

* note : écralorit : matière non-matérielle, électronisée, du texte en régime hypertextuel, se manifestant sous des modes visibles, audibles, i-nédits. cf. sur ce point « l'écralorit posé comme c.oncept c.ommunicationnel p.oly-o.pératoire, ou de l'orécralité en tant que catégorie refondatrice de lalangue (en son acception méta-culturelle) et de tout mode d'expression : fossile-futuriblarité durable du « parler » humain », par Bituur Esztreym, philologue de v.n.a.t.r.c.?, thèse, à paraître, soutenue le 11 mars 2009 à l'a.cadémie i.-m.achinante e.lsaïque r.vbiste (a.i.m.e.r.) de Goa.

vertigineux et vertébral vestige du métatexte dans le texte, les i.-m.achines sont l'écueil et l'amer de la navigation, le sub-critère limé de la navigabilité. elles sont ce qui donne à l'écralorit comme i-texte, nouvelle forme e-matérielle du texte, sa solidité, son espièglerie, sa persistance climatérique psycho-intellectuelle, bref, ça intrigue...

le présent texte s'enorgueillit d'être la première masse doctrinale orécralisée. nous l'allons mieux faire sentir en illustrant les recès dogmatiques les plus indécis de l'e.l.s.a., e.xpérience de l.ocalisation du s.acré en a.rt, laquelle apparemment obnubilé par les jouissives contraintes logiques que lui impose le code r.v.b./s.d.m., ne rechigne pas à s'épancher, nonobstant les rituelles et ergognomiques démolitions à quoi nous assistons chaque jour depuis notre fenêtre, à s'épancher, disai-je, en « proéties » ( c] RdH&EMP) du genre de celle-ci : on peut informer le public concerné qu'en régime elsaïque encore bien plus, les i.-m.achines sont dans tous les sens et toutes les positions :

« des créatures ductiles et mimétiques, susceptibles de donner le change aux humains, empruntant nos habitudes et notre allure, mais sans ressentir nos émotions ni partager notre philosophie, jamais tout à fait à l'aise dans notre atmosphère, encore moins dans notre société, au contraire ne s'y introduisant ou n'en disparaissant que par les points nourriciers et par les filons dont Fargue avait eu l'intuition. (...) voyageurs lointains, radicalement incompatibles avec notre espèce, pour ainsi dire incompatibles par ontonomase. (...) proviennent d'une autre planète, d'un univers parallèle, éventuellement non-physique ; ils pourraient fort bien, selon moi, avoir été fabriqués, à partir de tissus mixtes appariant les plus précieuses propriétés de la matière inerte et une sensibilité exacerbée à la conjecture (et vive Roger Caillois ! - Otto sont très contentes ! - in petit guide du XVe arrondissement à l'usage des fantômes, p.41, avec des dessins de Gérard Titus-Carmel, Fata Morgana, Montpellier, 1977.

venons-en, sur ordre, au vif du sujet, et par un bref survol de l'histoire de l'art, vraiment pour faire vite, mais alors très vite, avant Duchamp, en gros, l'art était le domaine du sacré. Marcel, et quelques compères douteux, sachant bien « qu'il ne fallait pas faire deux fois la même chose (...) s'efforce d'utiliser plusieurs codes en les pervertissant (...) inventant une machinerie impossible (...) transformation décisive en installant tous ses éléments entre (...) toutes ces précautions rigoureuses ayant pour effet de « retarder » considérablement la réduction de l'hétérogénéité propre au » (cf. le s.p.k. Pontévia, ibid., p.214 - il faut que noter que tout ce que Duchamp put, eh ! mais c'est grâce à la prise qu'Otto lui implanta à la base du cerveau, créant ainsi la première i.-m.achine : nous publierons bientôt des clichés d'époque -), Marcel fit ça, rompit avec le sacral de l'art, approchant tout d'un coup l'oeuvre du regardeur, opération reproductrice de cette étrange intimité, mais depuis, las !, eheu ! eheu ! brâmerait Horace s'il voyait ce spectacle fétide droit sorti du Tartare, tous ces frais iconoclastes pullulant depuis 1913 à peu près, se muèrent avec une docilité stupéfiante en thuriféraires jaloux et cruels d'un domaine sacré : non l'art, il est mort, mais : l'art moderne. et ils installèrent l'abomination dans le lieu saint, et depuis courent les rues et les antichambres leurs foules compactes et insupportées d'idolârtistes.

voici toutefois, que point depuis 1930 et aujourd'hui s'exalte le crépuscule ignifugé de leur règne fainéant. Otto von Strassenbach ont décidé d'agir, voici en vérité qu'elles affrontent mâlement l'inane idole art contemporain, la déboulonnent en bâillant, voici le saint patron de l'art contemporain, le vrai, l'art, quoi.

citons, pour achever d'éclairer la conscience du lecteur, cette définition touchante de l'eutopie plastique, du vrai lieu de l'art ; « un lieu saint chante en douceur l'alliance entre Dieu et les hommes, alors qu'un lieu décrété sacré expulse l'homme hors du mystère de la miséricorde, l'exile aux marges de la violence. le moindre lieu est saint en ce monde dès l'instant où l'on s'y tient en pauvre, en humble hôte qui ne revendique rien, - hors sa mémoire et sa pensée des autres » (Sylvie Germain, la pleurante des rues de Prague, coll. l'un et l'autre, Gallimard, Paris, 1992).

indiquons au passage à l'avidité des amateurs de curiosa la fort piquante plaquette publiée par Ijsah Nohnaÿ chez Krnb'o & Palcevj, Khartoum, 2000 : « la vraie nature de l'être dénommé pleurante des rues de prague par s. germain dans son ouvrage éponyme, qui la vit vraiment, à Prague, nous présentons les preuves détaillées » où l'auteur identifie la pleurante à Mhrzette Pyjnyartz, la gouvernante-michel-morin du château troglodytique de Prszmisl, dans l'incendie duquel en 2001 brûlèrent tant d'oeuvres majeures d'Otto von Strassenbach, ce qui rendit folle de douleur la bonne vieille et la mena le crier à grands sanglots par les artères et parcs de la capitale bohémienne.

Otto sont cet « humble hôte qui ne revendique rien, - hors sa mémoire et sa pensée des autres ».

dans cette posture, elles conjurent l'ahurissement sacral muséal, redressent les batifolantes i-muses bafouées, retissent la sainte toile des liens les plus courtois, répondant ainsi aux voeux de George Steiner, Jean Baudrillard, Théodore Monod et Frank Zappa, elles refondent l'art, celui-ci est rendu à sa manière originelle : avenante, malicieuse et féconde.

l'e.xpérience de l.ocalisation du s.acré en a.rt est l'exécution codifiée qui vérifie et dévoile cette opération magistrale d'Otto ; le vote rhétorisé s.acraliser, d.étruire, m.épriser, selon le dispositif aliénatoire r.ouge, v.ert, b.leu, qui définit l'e.l.s.a., est l'espace public de restitution à tous de l'art, du poïeïn innocent, du créer les mains pleines. agora, ekklesia et luna-park tout ensemble, trois en un, tant est fortiche et onto-dasein-racinée la générosité d'Otto ! remarquons tous ensembles et n'oublions jamais qu'il ne s'agit en rien d'un traitement et d'une validation démocratique, autre erreur regrettable d'interprétation. la sainteté d'Otto qui nimbe tout le processus, la sainteté restaurée de l'art, sont un appel, l'offrande administrée de la possibilité humaine de l'art.

qui dit sainteté, dit dogmes, donc, dogmes :

-_/1 la dogmatique précise de cette sainteté anti-sacrale de l'art, est la propagande perplexe. le meilleur de celle-ci se concentre, dès les premières proclamations de l'o.p.i.p.h., o.rgane de p.roduction i.déologique, p.hilologique et h.umaniste, sur http://www.vnatrc.org

-_/2 l'i.-m.achination, l'anachronisme, l'aliénation, la persécution infantilisante, la gégênétique, etc... toutes ces méthodes éprouvées développées par v.n.a.t.r.c.? en collaboration intime avec les experts les plus pointus de la u.&.o.c., u.ntel&.o.tto c.orporation (et disponibles sur vnatrc.org, administration plastique no-tech en ligne depuis 1930, création & consulting), et tout particulièrement l'e.xhumation i.ntentionnelle des f.ossiles f.uturs (e.i.f.f.), l'emploi de ces tools évite en même temps, et cela est précieux, de tourner 50000 ans autour du pot, sans écho.

-_/3 il est désormais avéré et compris par tous que l'art n'est pas le sacré contemporain, cette vessie qui en tient lieu. Otto nous libèrent et nous rendent accès à la Ur-Quelle, au jaillissement écumant de l'art, cette « source qui chante en douceur », le lieu saint est désormais tout lieu où est implémentée, exposée, mise à feu, expérimentée et participée l'e.l.s.a. : ici règne la f.raternité p.lastique c.oncaténante r.vbique.

-_/4 ces dogmes, et qu'Otto nous sur-plombent !, illustrent à merveille l'archéo-dogme proverbial de v.n.a.t.r.c.? : v.n.r.j.q.a.u.a.a.!e.v.p.d.l.q.! ce qui en acronymie élamo-welhellène restituée, si l'on suit Bituur Esztreym sur ce point fort discuté, signifie : v.n.a.t.r.c.? ne répond jamais qu'à une autre affirmation ! elles vous posent donc la question !

-fin des dogmes.-

la simplicité déroutante de l'e.l.s.a., là où réside sa fraternité tient à sa richesse systémique, à sa malléabilité géo-stratégique, à son ample et conductante palette, à sa modularité audio-perceptive, à son énorme valeur marchande : tout le prouve à l'envi, et jusqu'à la commodité de sa version en kit sur semi-remorque, adaptée spécialement aux conditions muséographiques et expositionnelles actuelles (devis, réalisation, succès : nos conseillers-experts vous attendent sur vnatrc.org). la lecture des textes définiteurs de l'e.l.s.a. amenés au jour par Rico da Halvarez manifestera à chaque mot ou presque la pertinence de mes propos : le moins fascinant n'est pas leur cordiale et amène rigueur logique (qu'on dirait pour de bon janséniste, n'en déplaise aux fabulistes, et n'était surtout l'ascendance prussienne d'Otto : Elles sont nées à Koenigsberg et ont grandi en Silésie-Poméranie, ouf !).

sachant donc maintenant, et fort ragaillardi, vous m'en croirez, sachant l'écoutardeur de cet écralorit dûment rééduqué et stroboscopisé par les textes de Rico da Halvarez, je peux, pour briser là, annoncer une nouvelle création de vnatrc.org, qui découle directement de la vertu concrète eido-écosystémique de l'e.l.s.a.. j'ai défini en effet il y a trois ans celle-ci comme p.i.c.a.r. : p.rocession d'i.ntensivité c.oncaténante a.porétique r.vbiste. à bien étudier les différentes phases, préceptive, inductive, réactive (jusque dans les zones pubiennes, souvent), électives et enfin la tri-phase impitoyablement candide, j'ai narré comment l'e.l.s.a. parvient par elle-même à se méta-générer de p.i.c.a.r. en p.é.c.a.r.i. : p.rocès d'é.mission des c.oncaténations a.ctivistes en r.égime i.mprévelsaïque.

je commis un rapport de mes observations, l'adressai à Otto, elles m'en accusèrent réception par le truchement de l'obligeante Mhrzette. Otto en parlèrent récemment à leur grand ami schizophrène morave, directeur à vie du l.aboratoire de m.éta-v.irus g.astriques (l.m.v.g.) de v.n.a.t.r.c.?, Valentinus Lobster-Hulwicz. ce dernier, quand il eut obtenu la permission de parler (il lui fallut lever le doigt pendant trois heures et vingt-sept minutes, Otto sont pédagogues, et ne manquent pas une occasion d'inculquer à leur cher ami le savoir-vivre), confirma à leur éminence la nouvelle dont le buzz subliminal fait frémir jusqu'à l'intolérable les entrailles des plasticiens et des plasticiennes : Paavö Nuexenschnuppertael, son adjoint, a été officiellement nommé chief supervisor du projet 2p2v : la production plasmagénomique du pécari de Picardie, créé par les équipes stylistiques du d.a.t.j. : d.élégation à l'a.ménagement des t.erritoires et j.ardins de v.n.a.t.r.c.? le pécari de Picardie est une bête très affectueuse, d'abord caressant et de tempérament équanime et cordial, destinée à devenir très bientôt l'animal de compagnie favori des artistes, les prévenant par sa présence à leurs côtés contre le sérieux emmerdant qui empeste les actuels catafalques muséaux sacrés de l'art (pouah !) et garantissant à leur travaux et pensées cette atmosphère de rieuse sérénité, de joviale fécondité qui rendra l'art et l'artiste à ses frères humains, les écoutardeurs. progressant toujours en effet, le regardeur est updaté, en régime oralécrit, en écoutardeur de l'écralorit : ô bienfaits de l'e.l.s.a. !!!

(tu es plasticien ou artiste et, c'est bien normal, tu désires te munir de ton pécari de Picardie : rien de plus facile, ils seront bientôt disponibles sur vnatrc.org, à des prix imbattables ! réserve le tien tout de suite !)

il y a enfin lieu d'espérer, pour conclure, que cette première masse doctrinale orécralisée (on aura parlé désormais de l'i.ndépassable p.d.m.o., ou i.p.d.m.o.) aura bientôt sa commère ! le l.m.v.g. ayant également travaillé d'arrache-pied pour les critiques d'art et penseurs : à cette fin est produite une série spéciale du pécari de Picardie avec implémentation garantie bio d'un cerveau de chimpanzé, le plus intelligent des primates, après l'homme, paraît-il. le premier pécari de Picardie, Ouhhpurdüzuù, est né il y a peu, et va être offert à Hector-Marie Despladt, l'insigne oulip-herméneute, deuxième seul exégète officiel ottorisé de v.n.a.t.r.c.? celui-ci est maintenant de mieux en mieux guéri de sa défaite au flipper du bar le Californie à Sarcelles le 13 mars 1995, ne montre, souvent pendant plusieurs jours d'affilée, plus aucun signe ou séquelle du syndrome desplasien (parfois appelé desplastique), qu'il créa littéralement en cette fatale occasion, ensemble de symptômes traumatiques post-ludiques affectant uniquement les plasticiens, et dont trop grand nombre d'entre eux continuent d'être affligés de mille morts. le pécari de Picardie est maintenant là pour lui et pour eux, attendrissant et compétitif équivalent du chien d'aveugle, grâce aux efforts immenses et à l'abnégation insoupçonnée de v.n.a.t.r.c.?

grâce à l'agilité de Ouhhpurdüzuù, son pécari de Picardie dédié avec implémentation d'un cerveau de chimpanzé garanti bio, nul doute qu'Hector-Marie Despladt ne nous livre d'ici encore moins que ça et même avant, depuis son actuelle résidence-sanatorium d'Okinawa (séjour suivi attentivement et payé intégralement par v.n.a.t.r.c.?, Otto y auront beaucoup insisté), sa dorénavant trop attendue dissertation elsaïque.

Ether-Michel Pillequant

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