E.xpérience de L.ocalisation

du S.acré en A.rt

L'e.l.s.a. cherche avant tout à répondre à une question cruciale : - "Qui de l'artiste ou du public, fait d'une œuvre d'art quelque chose de sacré ?"

l'e.l.s.a., en tant qu'hypothèse expérimentale, repose sur l'axiome suivant :

C'est le public qui "fait" l'œuvre d'art, car de son jugement dépend le sort de l'œuvre.

-->On notera que le terme "public" prend ici le sens de "non-artiste" ; le critique d'art, dans ce contexte, fait lui aussi partie du public et n'en sera volontairement pas distingué - cette remarque ne concerne bien entendu ni Hector-Marie Despladt, ni Ether-Michel Pillequant, tous deux "exégètes officiels de v.n.a.t.r.c.?".

Notre travail consistera dans la monstration ludique de cet axiome, mais pour ce faire et sans nul doute avant toute chose, il nous faudra établir un protocole expérimental hypothético-déductif de validation : l'e.l.s.a..

  • LE DISPOSITIF

Toute l'expérience repose sur une langue logique composée de trois élements : R (rouge), V (vert), B (bleu).

Ces trois éléments s'ordonnent de la manière suivante :

rrr/rrv/rrb/rvb/rbv/rvv/rbb/rvr/rbr//vvv/vvr/vvb/vrb/vbr/vrr/vbb/vrv/vbv//bbb/bbr/bbv/brv/bvr/brr/bvv/brb/bvb

r, v & b représentent les couleurs de trois sculptures que le public jugera sous le forme d'un vote à trois options : suite

S (sacraliser), D (détruire), M (mépriser).

Les résultats du vote peuvent précisemment se hiérarchiser ainsi :

Toute l'expérience consiste dans la machination suivante : r=s, v=d, b=m, s=r, d=v, m=b, rvb=sdm, sdm=rvb.

Ce que l'e.l.s.a. cherche à démontrer : cet état, nous le nommons "aliénation". L'aliénation est la confusion entre les termes du code et les options du vote :

sacralisée détruite méprisée.

Si après le dépouillement des urnes on obtient aliénation, on peut invalider l'axiome, le contraire arrive bien sûr si le résultat diffère d'aliénation.