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Que faut-il comprendre ? par Caoua Serein, v.n.a.t.r.c.?
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La genèse : v.n.a.t.r.c.? s'est auto-intitulé organisation terroriste-plastique en 1993 ( peut-être fût-ce en 1930 ) afin de réagir offensivement contre, la banalité grise, l'atonalité barrissante du réel, l'herméneutique trop prolixe pour être honnête, la passivité du regardeur face à l'art-marchandise, le mutisme du cerveau bovinifié, mais aussi l'hermétisme sublunaire des satellites de l'intellect, l'élitisme de l'altitude, la polyrythmie ahurissante des bruits de la ville,<...( lacune)...>citoyens vides de rien prestement aspirés par les enseignes multicolores de leurs désirs mi...[la suite manque]* Le terrorisme plastique, pensions-nous, constituait un bon média pour lutter pacifiquement et intelligemment contre ce qui précède et qui manque. v.n.a.t.r.c.? réunissait dans son principe la clandestinité comme règle du terrorisme-plastikc, mais aussi une conception écologique ( médiums non dégradants, inoffensifs, non contondants, presque légaux ) et plastique (actions contre des institutions ineptes de l'Art contemporain, qui utilisent les moyens d'expression de l'art contemporain pour exprimer ironiquement leur profond et sincère sentiment de désarroi face à ce qui précède et qui manque), une conception Otto-logique de l'être de l'art ainsi que de la destinée des art-pètes, une exploration hardie des oppositions des analogies dans l'art, de terrorisantes esthétiques mues par leur émanation pitoyable & grotesque : un aliénationisme sain et fécond. |
un exemple d'esthétique pitoyable et grotesque -offert clandestinement au capc Musée de Bordeaux-noël 1994 uvre : I-machine 1er modèle R. da Halvarez & R. de Vicienti ( photo R. de Vicienti )
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"Et la violence dans tout ça", me dira-t-on ? Pour susciter la réflexion chez le regardeur, il nous semble totalement inutile et crétin de faire sauter un grand magasin un samedi après-midi ( c'est bête, dégradant, atroce et pas du tout plastique ), nous préférons l'onomatopée BOOM à ce qu'elle exprime ( fin de l'interlude ) ; notre but étant essentiellement artistique, vous n'avez toujours rien compris ? ne pouvait donc qu'adopter une attitude zazou/dadaïste, ou zazaïste si l'on veut afin d'erraser efficacement les facades pourries des derniers bastions de l'académisme. Notre méthode : se dégager du cadre muséal, dégager le cadre muséal. |
v.n.a.t.r.c.? se réclame de M. Duchamp car vous n'avez toujours rien compris répond à la question de M. Duchamp sur le ready-made : Il faut faire sortir l'art du musée : -->prenez un ready-made, une friteuse, par exemple. -->posez-le sur un trottoir sans signaler son être-uvre. Que se passe-t-il ? -->rien |
Duchamp a fait échec au système muséal
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SI LE READY-MADE ENTRE DANS LE MUSEE, L'ART SORT DU MUSEE.
ceci est une uvre d'art, nous le savons de source sûre. |
Le parasite muséal : un visiteur-terroriste-plastic place un objet avec une étiquette dans un coin du musée-->l'objet devient subitement une uvre-parasite ou parasite-muséal. imaginez que le gardien du musée, qui connait les uvres exposées, s'empare du parasite-muséal SOUS LES YEUX D'UN REGARDEUR : LE
REGARDEUR S'EST TROMPE, IL A CRU
VOIR
UNE .
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*Preston-Ludvig Olibrius, notre complice new-yorkais, éminent critique des années 80-90, exposera cette doctrine dans son "Nécessaire lutte contre l'instrumentation dépoïétalisée des outils de l'eïdétique icono-technale : théoria & praxis", Fort Knox, 1963. |